vendredi 29 août 2014

La planète émeraude

Le septième épisode « La planète émeraude » vient tout juste d’être publié et il est d’ores et déjà disponible sur les différentes librairies numériques : Amazon, iBookStore (iTunes), Kobobooks, FNAC et sur le site de Science-eBook. En voici le pitch :
« Dans la dernière grande cité forestière d’Elessar, le temps s’écoule paisiblement jusqu’à ce qu’une terrible menace resurgie du passé semble à nouveau prête à se déchaîner sur les Eldaris et la galaxie tout entière... »
Cet épisode marque une étape dans le déploiement de l’univers Sunflower en introduisant un peuple « extra-primien » et de nouveaux personnages : les Eldaris. Ils appartiennent aux légendes des humains, une mémoire ancestrale datant de plusieurs millénaires à plusieurs reprises évoquée dans les épisodes précédents. Ce sont des êtres humanoïdes dont la civilisation mixe à la fois des aspects médiévaux et d’autres extrêmement futuristes.  Ils apportent avec eux des créatures légendaires, comme les dragons, même s’il ne s’agit absolument pas des dragons classiques comme dans Game of Throne (A Song of Ice and Fire de George  R. R. Martin) ou dans les romans de John R. R. Tolkien.
Ce nouveau « thread » narratif (le troisième en fait) apporte à Sunflower une nouvelle dimension « space-fantasy » tout en restant fidèle à son aspect « Hard science-fiction » revendiquée.
Pour mémoire, ce dernier courant est un genre de science-fiction dans lequel les technologies décrites, les formes sociétales présentes dans l'histoire et les découvertes ou évolutions ne sont pas en contradiction avec l'état des connaissances scientifiques au moment où l'auteur écrit l'œuvre (source Wikipédia).

mercredi 27 août 2014

La galaxie Sunflower existe t-elle ?

Oui, la galaxie Sunflower existe bien. Son nom astronomique est M63 ou bien encore NGC 5055. La "galaxie du tournesol" est une magnifique galaxie spirale dans la constellation des Chiens de Chasse. Elle est reconnaissable à son centre orangé et ses nombreux bras spiraux bleutés qui font effectivement penser à une fleur de tournesol. Elle fait partie du groupe de M51, la fameuse "Whirlpool galaxy". Elle est à une distance d'environ 37 millions d'année-lumières.
Elle a été découverte en 1779 par Pierre Méchain et classée la même année par Charles Messier dans son catalogue. En 1971, une supernova de magnitude 11,8 est apparue dans un des bras de M63.

Pourquoi une série de nouvelles plutôt qu'un roman ?

Sunflower est une aventure de science-fiction à la frontière de plusieurs genres : une grande fresque spatiale héritière du space opéra, ancrée à la fois dans le réalisme de l'anticipation (hard science-fiction) et le surnaturel du (space) fantasy. L'histoire puise son inspiration dans de très nombreuses influences littéraires et cinématographiques. Le texte est truffé de références directes ou indirectes.
Mais outre ses caractéristiques de genre, Sunflower aborde la narration avec une approche résolument moderne et différente. Il ne s'agit pas d'un long texte ou l'action se fait attendre entre d'interminables séquences intermédiaires. Il s'agit d'un format court qui va droit à l'essentiel et à l'action. Il est écrit pour les supports numériques.
Le texte est organisé en épisodes et en saisons selon certains codes des séries télévisuelles. Cette forme est adaptée à un rythme de production où l'interaction avec les événements et les lecteurs influencent le déroulement de l'histoire.
Les épisodes ne se suivent pas forcément, mais ils s'interconnectent comme les cellules d'un réseau en émergence. Il en découle une rupture dans le schéma temporel linéaire classique (cf. Mulholland Drive de David Lynch, Mémento de Christopher Nolan, etc.). Cette approche en mosaïque peut parfois déconcerter, mais elle induit un questionnement et une reconstruction mentale intéressante. Chaque épisode peut être donc lu indépendamment, mais concourt aussi à la construction d'un univers d'une grande richesse.

Le pitch de la série

Dans une galaxie lointaine nommée Sunflower...

Au cours des siècles, les hommes ont épuisé les ressources de leur planète. Après de longues guerres fratricides pour tenter de s’approprier les dernières ressources, certains ont décidé de tenter leur chance au-delà des frontières du système planétaire, quelque part derrière la grande barrière d’astéroïdes. Pour s’adapter à leurs nouvelles conditions de vies, ils ont choisi d’abandonner une partie de leur humanité. Ils ont délaissé une grande part de leur corps organique pour un corps robotisé, mieux à même de résister aux conditions difficiles de l’espace. Après plusieurs générations, il ne leur reste plus que quelques traces d’humanité et une religion qui s’est bâtie sur les mythes et légendes nés des bribes de souvenirs de leur passé.
Le petit nombre d’humains resté sur la planète d’origine a dû lui aussi s’adapter pour survivre. Pour cela il a misé sur la génétique et les nanotechnologies. Mais la pollution ambiante et les modifications génétiques ont considérablement réduit leur capacité de reproduction sexuée. Il ne reste plus à présent que quelques rares cas de naissances naturelles. Pour que l’espèce ne disparaisse pas totalement, ils ont entrepris un programme de reproduction par clonage fortement réglementé. En outre, ils ont développé de nombreux robots pour dépolluer la planète et lui redonner un écosystème favorable à la vie. La société s’est progressivement reconstruite sur trois classes : les natifs, les clones et les robots. Ces derniers, en plus grand nombre, sont gardés sous contrôle grâce à un système intégré assurant leur fidélité.
Cinq siècles après les années sombres, la prospérité retrouvée a permis de coloniser les principales planètes autour de l'astre géant Orion Prime et de les regrouper dans une fédération...