mardi 14 octobre 2014

Le prince des damnés

Cet épisode marque la fin de la première saison de la série. Avec elle, le décor général est planté. Les rapports entre les différents protagonistes se mettent en place. L'épisode se termine sur un climax important qui entraînera de nombreux événements par la suite.
Le prince des damnés est inspiré par plusieurs figures mythiques de la littérature fantastique (je n'en dit pas plus). Son nom, Eöl, n'est pas celui du dieu des vents de la mythologie greco-romaine (Éole). Il est inspiré de l'univers elfique imaginé au départ par J. R. R. Tolkien, en particulier dans le Silmarillion publié à titre posthume en 1977. Dans ce roman, Eöl est un elfe noir, un elfe Sinda de la maison de Thingo. Il est explicitement dit qu'il est le seul elfe noir qui ait existé. Il est décrit ainsi :
« Mais Eöl, bien que le travail de la forge eût courbé sa taille, n'était pas un Nain, mais un Elfe de haute stature d'une grande famille des Teleri, dont le visage rude ne démentait pas la noblesse et dont le regard pénétrait au plus profond des ombres et des cavernes. »

Dans Sunflower, il s'agit d'un être séduisant, au charisme et aux pouvoirs exceptionnels. Et s'il est passé « du côté obscur », c'est à cause d'un drame survenu dans son passé.

mardi 9 septembre 2014

L'attaque des cyborgs

Je poursuis la publication des derniers épisodes de la première saison qui devraient être tous en ligne avant la fin de la semaine prochaine...
« L'attaque des cyborgs » est le neuvième et avant-dernier épisode. En voici le pich :
« Alors que les hordes de robots se déversent sur la planète des sables, Mahjaris, l’orgueilleuse citée du désert, tente de résister à la vague d’invasion. La guerre fait à nouveau rage entre les humains et les cyborgs... »
Une fois n'est pas coutume : c'est la suite directe de l'épisode 8 : « Les dunes de Mahjaris ». Nous avions laissé les humains se préparer à l'invasion des cyborgs et de leur armée de robots. C'est le premier épisode où les trois « threads narratifs » se rencontrent...
Mais pas de « spoiler »...

dimanche 7 septembre 2014

Le cliffhanger

Sunflower est une fresque de science-fiction qui emprunte aux séries télévisuelles un certain nombre de codes, dont l'organisation en épisodes et en saisons. J'ai fait l'erreur au départ d'appeler chaque épisode une « nouvelle ». Erreur fatale qui m'a valu quelques commentaires acerbes (mérités car une nouvelle n'est pas un épisode) du type : « mais où est la fin de cette histoire ? ». La frustration était d'autant plus grande que les épisodes se terminent généralement par un « cliffhanger ». Bref, promis, je n'utiliserai plus ce terme impropre de nouvelle pour la prochaine saison...
Voyons plus précisément ce que signifie cet anglicisme. Le « cliffhanger » est une technique narrative essentielle des romans-feuilletons et plus généralement de toute histoire racontée sous la forme de plusieurs épisodes. Ce terme signifie littéralement « personne suspendue à une falaise », ce qui illustre bien l'objectif. Il s'agit en effet d'établir une tension narrative sous la forme d'une « fin » ouverte visant à créer un fort suspense. Le récit s’achève alors avant son dénouement, à un point crucial de l’intrigue, laissant un personnage dans une situation difficile. Autrement fit : « Le personnage est pris au piège, il est en danger : va-t-il s'en sortir ? Vous le saurez dans le prochain épisode ! » (source Wikipedia).
Le terme cliffhanger aurait été utilisé pour la première fois par Thomas Hardy en 1872, qui laisse Henry Knight dans une situation périlleuse dans son roman publié en feuilleton : « A Pair of Blue Eyes ».
La technique avait été déjà largement employée par Alexandre Dumas (1802-1870) et Eugène Sue (1804-1857), mais sans lui donner de nom spécifique. Comment ne pas citer également l'histoire de « Shéhérazade » dans les contes des « Mille et Une Nuits ». La plupart des textes proviendrait d'un ancien livre persan intitulé « Hazār-afsāna » (Les Mille contes) écrit vers le dixième siècle, une période très riche pour la péninsule arabique. Tout le monde se souvient de cette histoire devenue un véritable mythe :
« Le roi de Perse, Shahryar, fait exécuter sa femme pour cause d'adultère. Prétendant que toutes les femmes sont perfides, il décide d'épouser chaque jour une vierge qu'il fait exécuter au matin de la nuit de noces pour se venger. Shéhérazade, fille aînée du grand vizir, se porte alors volontaire pour faire cesser le massacre, et met au point un stratagème avec sa sœur cadette Dinarzade. Après son mariage, le soir venu, elle raconte une histoire palpitante au sultan sans la terminer. Son époux veut alors tellement connaître la suite qu'il lui laisse la vie sauve pour une journée de plus. Ce stratagème dura pendant mille et une nuits au bout desquelles le sultan abandonne sa résolution et décide de garder Shéhérazade auprès de lui pour toujours, ayant reconnu ses qualités de cœur et d'esprit. » (Source Wikipedia).
Depuis l'avènement du cinéma et surtout des series télévisées, le cliffhanger est fréquemment employé, surtout avant chaque coupure publicitaire ou fin d'épisode, pour stimuler le spectateur à suivre l'histoire jusqu'à son dénouement final. Le site a-suivre.org donne une liste des cliffhanger parmi les plus célèbres, dont le fameux « Who shot J.R.?  » qui clôtura la troisième saison de « Dallas  » avec un coup de feu tiré sur le personnage. Ce cliffhanger suscita l'attente impatiente de plus de 80 millions de téléspectateurs.
Plus modestement, j'utilise le cliffhanger dans Sunflower non seulement pour tenir le lecteur en haleine et le fidéliser, mais surtout car cette tension narrative est génératrice d'émotions. Elle peut éventuellement frustrer le lecteur mais elle permet de ne pas sceller le destin de certains personnages à la fin d'un épisode ou d'une saison.

jeudi 4 septembre 2014

Episode 8 : Les dunes de Mahjaris

La semaine dernière, le septième épisode "La planète émeraude" était disponible. Cette semaine, je publie (déjà) le huitième épisode : "Les dunes de Mahjaris".
En fait, les dix premiers épisodes de la série sont déjà écrit. J'ai terminé cet été l'écriture des épisodes 7 à 10. Ils vont donc être publiés dans l'ordre d'écriture, dès que possible, sans attendre un pseudo planning de publication. Je reviendrai dans un prochain billet sur l'importance d'une première "saison" pour une série.
Mais revenons à l'épisode 8. Celui-ci se passe une nouvelle fois sur Tayma, la planète des sables, qui représente le lieu principal de l'action tout au long de ces dix premiers épisodes. Sans dévoilé un secret de polichinelle, il est évident que Tayma a été influencé par de nombreuses œuvres : "Dune" de Frank Herbert et "la trilogie martienne" de Kim Stanley Robinson, au niveau littéraire ; Tatooine dans Star Wars (Tataouine dans la réalité) et bien d'autres (...) au niveau cinématographique. Le pitch de l'épisode 8 est le suivant :
"Le Pandora réapparait après avoir échappé de justesse à ses poursuivants cyborgs. Mais la menace se précise sur la planète des sables. Asagi va-t-elle arrivée à temps pour prévenir de l’invasion imminente ?"
Donc, d'un point de vue temporel dans la mosaïque Sunflower, il se situe juste après le premier épisode "Premier contact"...

mercredi 3 septembre 2014

Une figurine Asagi pour l'impression 3D

Deux étudiants de l'Institut de l'Internet et du Multimédia (IIM) à Paris ont réalisé une modélisation 3D du personnage d'Asagi.
L'objectif est d'obtenir un modèle imprimable en 3D. Ils ont travaillé au départ sur le logiciel Zbrush pour le "scult" puis ils ont terminé la modélisation sur Blender. L'image ci-contre donne une bonne idée du résultat (virtuel). La figurine sera imprimée sur plusieurs types d'imprimantes 3D pour effectuer des tests. Puis la meilleure sera travaillée à la main pour reproduire les couleurs et les textures.
Je suis impatiente de voir la figurine obtenue !
Je posterai de nouvelles informations dès que possible sur ce sujet.

vendredi 29 août 2014

La planète émeraude

Le septième épisode « La planète émeraude » vient tout juste d’être publié et il est d’ores et déjà disponible sur les différentes librairies numériques : Amazon, iBookStore (iTunes), Kobobooks, FNAC et sur le site de Science-eBook. En voici le pitch :
« Dans la dernière grande cité forestière d’Elessar, le temps s’écoule paisiblement jusqu’à ce qu’une terrible menace resurgie du passé semble à nouveau prête à se déchaîner sur les Eldaris et la galaxie tout entière... »
Cet épisode marque une étape dans le déploiement de l’univers Sunflower en introduisant un peuple « extra-primien » et de nouveaux personnages : les Eldaris. Ils appartiennent aux légendes des humains, une mémoire ancestrale datant de plusieurs millénaires à plusieurs reprises évoquée dans les épisodes précédents. Ce sont des êtres humanoïdes dont la civilisation mixe à la fois des aspects médiévaux et d’autres extrêmement futuristes.  Ils apportent avec eux des créatures légendaires, comme les dragons, même s’il ne s’agit absolument pas des dragons classiques comme dans Game of Throne (A Song of Ice and Fire de George  R. R. Martin) ou dans les romans de John R. R. Tolkien.
Ce nouveau « thread » narratif (le troisième en fait) apporte à Sunflower une nouvelle dimension « space-fantasy » tout en restant fidèle à son aspect « Hard science-fiction » revendiquée.
Pour mémoire, ce dernier courant est un genre de science-fiction dans lequel les technologies décrites, les formes sociétales présentes dans l'histoire et les découvertes ou évolutions ne sont pas en contradiction avec l'état des connaissances scientifiques au moment où l'auteur écrit l'œuvre (source Wikipédia).

mercredi 27 août 2014

La galaxie Sunflower existe t-elle ?

Oui, la galaxie Sunflower existe bien. Son nom astronomique est M63 ou bien encore NGC 5055. La "galaxie du tournesol" est une magnifique galaxie spirale dans la constellation des Chiens de Chasse. Elle est reconnaissable à son centre orangé et ses nombreux bras spiraux bleutés qui font effectivement penser à une fleur de tournesol. Elle fait partie du groupe de M51, la fameuse "Whirlpool galaxy". Elle est à une distance d'environ 37 millions d'année-lumières.
Elle a été découverte en 1779 par Pierre Méchain et classée la même année par Charles Messier dans son catalogue. En 1971, une supernova de magnitude 11,8 est apparue dans un des bras de M63.

Pourquoi une série de nouvelles plutôt qu'un roman ?

Sunflower est une aventure de science-fiction à la frontière de plusieurs genres : une grande fresque spatiale héritière du space opéra, ancrée à la fois dans le réalisme de l'anticipation (hard science-fiction) et le surnaturel du (space) fantasy. L'histoire puise son inspiration dans de très nombreuses influences littéraires et cinématographiques. Le texte est truffé de références directes ou indirectes.
Mais outre ses caractéristiques de genre, Sunflower aborde la narration avec une approche résolument moderne et différente. Il ne s'agit pas d'un long texte ou l'action se fait attendre entre d'interminables séquences intermédiaires. Il s'agit d'un format court qui va droit à l'essentiel et à l'action. Il est écrit pour les supports numériques.
Le texte est organisé en épisodes et en saisons selon certains codes des séries télévisuelles. Cette forme est adaptée à un rythme de production où l'interaction avec les événements et les lecteurs influencent le déroulement de l'histoire.
Les épisodes ne se suivent pas forcément, mais ils s'interconnectent comme les cellules d'un réseau en émergence. Il en découle une rupture dans le schéma temporel linéaire classique (cf. Mulholland Drive de David Lynch, Mémento de Christopher Nolan, etc.). Cette approche en mosaïque peut parfois déconcerter, mais elle induit un questionnement et une reconstruction mentale intéressante. Chaque épisode peut être donc lu indépendamment, mais concourt aussi à la construction d'un univers d'une grande richesse.

Le pitch de la série

Dans une galaxie lointaine nommée Sunflower...

Au cours des siècles, les hommes ont épuisé les ressources de leur planète. Après de longues guerres fratricides pour tenter de s’approprier les dernières ressources, certains ont décidé de tenter leur chance au-delà des frontières du système planétaire, quelque part derrière la grande barrière d’astéroïdes. Pour s’adapter à leurs nouvelles conditions de vies, ils ont choisi d’abandonner une partie de leur humanité. Ils ont délaissé une grande part de leur corps organique pour un corps robotisé, mieux à même de résister aux conditions difficiles de l’espace. Après plusieurs générations, il ne leur reste plus que quelques traces d’humanité et une religion qui s’est bâtie sur les mythes et légendes nés des bribes de souvenirs de leur passé.
Le petit nombre d’humains resté sur la planète d’origine a dû lui aussi s’adapter pour survivre. Pour cela il a misé sur la génétique et les nanotechnologies. Mais la pollution ambiante et les modifications génétiques ont considérablement réduit leur capacité de reproduction sexuée. Il ne reste plus à présent que quelques rares cas de naissances naturelles. Pour que l’espèce ne disparaisse pas totalement, ils ont entrepris un programme de reproduction par clonage fortement réglementé. En outre, ils ont développé de nombreux robots pour dépolluer la planète et lui redonner un écosystème favorable à la vie. La société s’est progressivement reconstruite sur trois classes : les natifs, les clones et les robots. Ces derniers, en plus grand nombre, sont gardés sous contrôle grâce à un système intégré assurant leur fidélité.
Cinq siècles après les années sombres, la prospérité retrouvée a permis de coloniser les principales planètes autour de l'astre géant Orion Prime et de les regrouper dans une fédération...